Renaître dans le sillage d'un rêve
Et puis bien sûr, les exigences du quotidien reprennent leurs droits, dans une bulle bien à l'abri des sollicitations. Et si j'ai encore un peu moins de patience qu'à l'accoutumée, je reviens et tends une main hésitante vers eux que je délaissais. Je les attrape tous les trois d'une seule étreinte. Ils n'attendaient que ce geste dépouillé d'artifices pour danser les plaisirs muets de nos retrouvailles. Je verse des larmes dans la débâcle de mon amour infini, avec pourtant au fond de moi toutes les multitudes. Pendant que l'hiver enveloppe tout, déposant des pigments froids de neige par ci par là, alors que les oiseaux ont fui et que leur course s'arrête, la rivière coule à flots à l'intérieur de moi. Ce blog est l'histoire de notre vie en famille, j'aurais aimé toujours avoir le choix et éviter de prendre le chemin vers mes états d'âmes, pour épargner à certains les écueils de leurs à priori. Mais à quoi bon égratigner la réalité, désavouer la violence de certaines pensées, les rêves d'un ailleurs. Allons, pour aujourd'hui, assez de troubles. Passons au jardin. Et montrez moi la vie !