I comme Icare
Quand Anna et Malo étaient très petits, ils n'étaient pas seulement couvés sous la mère : la dame oiselle travaillait encore à l'extérieur du foyer. On habitait ailleurs, pas très loin, dans une ville plus grande, dans un appartement qu'on aimait beaucoup. Là bas, il y avait une crèche associative, une crèche parentale. Un lieu comme une famille qu'on aurait choisie, Anna et Malo passaient parfois la journée dans ce lieu de confiance. Nous aimions l'ambiance chaleureuse et de partage qui régnait. Les parents, toujours présents, jouaient un grand rôle. Nous avons noué des amitiés solides.
Alors il y a toujours de bonnes occasions pour se retrouver malgré des déménagements et les enfants qui grandissent. Des bambins qui se sont connus quand ils étaient bébés gardent des liens, même s'ils ne se fréquentent plus si souvent. Hier, souffler ses trois bougies entouré des plus grands, admiré des petits.
Un anniversaire le jour de la coupe Icare et dans le même village, ça tombait vraiment bien ! Très vite, les vent a tourné, chassant les nuages et le froid. J'ai vu les parapentes décoller, assise sur l'herbe au soleil. On s'était faufilé, Anna et moi, parmi la foule dense et joyeuse. On avait une bonne place. J'aurais pu rester très longtemps comme ça avec ma fille, les yeux dans les parapentes. Sans penser. Juste être ensemble et regarder voler cet éblouissement de lumière et de couleurs. Au bout d'un temps, ces morceaux de toile et d'acier guidés par un seul homme dans le bleu intense du ciel déversaient en moi quelque chose qui me rendait plus libre. Comme s'ils me faisaient devenir une partie d'eux. Anna, prise au jeu tout près de moi semblait émue.
Alors il y a toujours de bonnes occasions pour se retrouver malgré des déménagements et les enfants qui grandissent. Des bambins qui se sont connus quand ils étaient bébés gardent des liens, même s'ils ne se fréquentent plus si souvent. Hier, souffler ses trois bougies entouré des plus grands, admiré des petits.
Un anniversaire le jour de la coupe Icare et dans le même village, ça tombait vraiment bien ! Très vite, les vent a tourné, chassant les nuages et le froid. J'ai vu les parapentes décoller, assise sur l'herbe au soleil. On s'était faufilé, Anna et moi, parmi la foule dense et joyeuse. On avait une bonne place. J'aurais pu rester très longtemps comme ça avec ma fille, les yeux dans les parapentes. Sans penser. Juste être ensemble et regarder voler cet éblouissement de lumière et de couleurs. Au bout d'un temps, ces morceaux de toile et d'acier guidés par un seul homme dans le bleu intense du ciel déversaient en moi quelque chose qui me rendait plus libre. Comme s'ils me faisaient devenir une partie d'eux. Anna, prise au jeu tout près de moi semblait émue.