A l'heure d'été
La varicelle est en nos murs, contagieuse évidemment, boutonnante à souhait, gratti-grattant comme de bien entendu, elle évite quelques chaudes journées d'école aux enfants fatigués. Il flotte déjà comme un air de vacances. On passe alors le temps à l'ombre et les fesses au frais dans la pataugeoire. Il se lèvent quand ils veulent, font des jeux d'eau avec toutes les bassines et les louches recyclées jusqu'au prochain hiver, ils deviennent fructivores, ils rient souvent. Ils sont là, chez eux, et occupent toute la place. Je ne cherche pas encore à me dégager un temps volé à eux. Je suis moins penchée sur mon écran, profitant aussi de cette torpeur environnante, je sais bien que ça ne durera pas. Alors, un peu moins blogeuse. Pour le moment. Juillet sera calme, quand août sera breton. Un juillet savoyard à l'heure d'été.